11 Novembre

La communauté éducative du collège Henri Bosco est fière d’avoir participé à travers la présence des nombreux élèves, parents et  professeurs à la cérémonie de la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918 à La Valette-du-Var.

Un moment émouvant rendu encore plus fort grâce à la présence de tant d’enfants des écoles, du collège Bosco et d’un ancien élève , actuellement en deuxième année de classes préparatoires à Toulon.

Le collège Bosco a participé de façon remarquable avec deux élèves, Paul et Rodrigue, qui ont lu avec leur professeur d’allemand, Mme Stollenwerk, un poème émouvant et la chorale dirigée par leur enseignante, Mme Hutchinson.

Le drapeau a été confié à un élève maintenant en troisième, Antonin.

 

E. Kästner – Verdun, viele Jahre später – vo et vf

Erich Kästner (1932)
Auf den Schlachtfeldern von Verdun finden die Toten keine Ruhe. Täglich dringen dort aus der Erde Helme und Schädel, Schenkel und Schuhe.

Über die Schlachtfelder von Verdun laufen mit Schaufeln bewaffnete Christen, kehren Rippen und Köpfe zusammen und verfrachten die Helden in Kisten.

Oben am Denkmal von Douaumont liegen zwölftausend Tote im Berge. Und in den Kisten warten achttausend Männer vergeblich auf passende Särge.

Und die Bauern packt das Grauen. Gegen die Toten ist nichts zu erreichen. Auf den gestern gesäuberten Feldern liegen morgen zehn neue Leichen.

Diese Gegend ist kein Garten, und erst recht kein Garten Eden. Auf den Schlachtfeldern von Verdun stehn die Toten auf und reden.

Zwischen Ähren und gelben Blumen, zwischen Unterholz und Farnen greifen Hände aus dem Boden, um die Lebenden zu warnen.

Auf den Schlachtfeldern von Verdun wachsen Leichen als Vermächtnis. Täglich sagt der Chor der Toten: „Habt ein besseres Gedächtnis!”

Erich Kästner wurde am 23. Februar 1899 in Dresden geboren und starb am 29. Juli 1974 in München.
Verdun, de nombreuses années plus tard
Erich Kästner (1932)

 

Sur les champs de bataille de Verdun, les morts ne trouvent pas le repos. Tous les jours, des casques et crânes, des cuisses et chaussures transpercent la terre.

A travers les champs de bataille de Verdun, marchent des Chrétiens, armés de pelles, balayent des côtes et des têtes et chargent les héros dans des caissons.

Là-haut, au monument de Douaumont, douze mille morts gisent dans la montagne. Et dans les caissons, huit mille autres hommes attendent en vain des cercueils appropriés.

Et l’horreur saisit les paysans. On ne peut lutter contre les morts. Sur les champs nettoyés la veille, dix nouveaux cadavres gisent demain.

Cette région n’est pas un jardin, et encore moins un jardin d’Eden. Sur les champs de bataille de Verdun, les morts se lèvent et parlent.

Entre épis et fleurs jaunes, entre broussailles et fougères, des mains sortent de la terre, afin d’avertir les vivants.

Sur les champs de bataille de Verdun poussent les cadavres comme un testament. Le chœur des morts dit tous les jours: « Ayez une meilleure mémoire ! »

Erich Kästner naquit le 23 février 1899 à Dresde et mourût le 29 juillet 1974 à Munich

Aller au contenu principal