Architectures invisibles / Espaces sensibles

 Exposition d’œuvres de Baptiste Croze, Nicolas Floc’h, Catherine Melin, Matthieu Montchamp et Estéfania Peñafiel Loaiza, du 11 janvier au 10 mai 2022 au collège Henri Bosco de la Valette-du-Var.

Intervention de Baptiste Croze auprès des élèves le 1er février 2022.

Finissage le vendredi 29 avril 2022 17:00-19:00 en présence de l’artiste Baptiste Croze.

Depuis le 7 janvier et jusqu’au 10 mai 2022, le collège Henri Bosco accueille plusieurs œuvres prêtées par le Fond Régional d’Art Contemporain. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat triennal engagé à la rentrée 2021 entre le collège et le Frac Paca.

Cette première année a permis la mise en place d’une exposition d’œuvres contemporaines et une intervention de l’artiste Baptiste Croze auprès des élèves. L’exposition Architectures invisibles / Espaces sensibles propose d’explorer de manière sensible des œuvres d’artistes qui abordent les relations entre art et architecture.

Un finissage du projet a eu lieu vendredi 29 avril en présence de Mme Stervinou, Principale du collège Henri Bosco, de l’équipe pédagogique, des élèves de la classe de 4°4 à projet artistique et des élèves de l’atelier photo ainsi que de leurs parents.

Les élèves exposaient quelques-unes de leurs créations (collections, collages, installations, cyanotypes) réalisées en lien avec l’exposition et avec l’intervention de l’artiste. Ils ont pu accompagner les visiteurs à la découverte des œuvres, sous le regard bienveillant de leurs enseignantes, Pauline Salabert et Aurélie Delongeas, porteuses du projet.

C’est avec sérieux et courage que nos jeunes médiateurs culturels ont présenté au public le travail des artistes Baptiste Croze, Nicolas Floc’h, Catherine Melin, Matthieu Montchamp et Estéfania Peñafiel Loaiza.

Nicolas Floc’h, par exemple, a recensé et photographié les récifs construits par l’Homme et immergés le long des côtes. Ces structures en béton permettent à la faune et à la flore sous-marines de reprendre possession de leur habitat, malmené par l’activité humaine. La photographie révèle une architecture invisible depuis la surface, mais bien vivante.

 Baptiste Croze découpe minutieusement des billets de banque, révélant ainsi le monument qui l’orne afin de l’ériger en volume. L’œuvre peut à tout moment disparaître si le billet est re-scotché et remis en circulation.

Avec sa projection vidéo, Estéfania Peñafiel Loaiza rend visible les fragments d’un évènement tragique survenu en 2008 au Centre de Rétention Administrative de Paris. Textes et images mettent l’accent sur les témoignages de ces lieux qui sont invisibles si l’on détourne le regard. Ainsi, comme le disait Schopenhauer, l’artiste n’est-il pas celui qui nous « prête ses yeux pour regarder le monde » ?

Actuellement, les élèves de la classe à projet artistique du collège Henri Bosco bénéficient de deux heures d’Arts Plastiques chaque semaine, l’occasion de créer davantage et de profiter de nombreuses sorties aux Musées et au Théâtre tout au long de l’année. Une visite des collections du FRAC est également prévue en juin prochain.

https://www.frac-provence-alpes-cotedazur.org/Architectures-invisibles-Espaces-sensibles

De gauche à droite : l’artiste Baptiste Croze, Claire Stervinou, Principale du collège Henri Bosco, Coralie Bugnazet du FRAC, chargée de projets éducatifs pour le FRAC, les élèves de la classe de 4° à projet artistique, Alexis, Loan, Maélysse et Océane.

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